Les piliers de l’ICV
La thérapie ICV s’appuie à la fois sur l’approche de l’attachement initiée par D.W.Winnicott et les apports neuropsychologiques en psycho trauma.
Parler de l’attachement, c’est envisager la manière dont les liens affectifs impriment le psychisme et plus largement le développement du tout petit et cela jusque chez l’adulte qu’il devient.
Envisager le trauma dans sa dimension neuropsychologique, c’est voir comment le système de la personne a fait face aux situations d’extrême vulnérabilité, ponctuellement ou de manière répétée.
Comment ?
Peggy Pace a ainsi posé les bases d’une thérapie utilisant des « lignes du temps » dans une relation centrée sur l’accordage, c’est-à-dire une base relationnelle sécure.
La répétition des souvenirs, d’abord sans « entrer » dans leur dimension émotionnelle, permet dans un premier temps d’intégrer pleinement que « le temps à passé », que l’on est ici, dans le présent. Cela ouvre ensuite la capacité à voir, lire, percevoir, les évènements et les schémas passés de manières plus complète et libre. L’adulte du présent peut alors prendre soin de soi, de ses proches… et de rayonner selon ses spécificités.
Le travail spécifique sur les évènements traumatiques, qu’ils soient conscientisés ou non, ponctuels ou récurrents, se place au coeur du processus de soin, permettant l’intégration neuronale de l’évènement qui prend ainsi « sa juste place » dans la vie de la personne.
Pour une présentation plus complète et les ouvrages de référence, je vous invite à consulter le site de l’Association Française d’intégration du cycle de la vie https://aficv.com/
J’ai choisi cette approche thérapeutique car elle associe pleinement
- La relation thérapeute patient (qui fonde l’essentiel de l’efficacité thérapeutique) et les apports des neurosciences ;
- Les liens entre le corps, le psychisme et l’affectivité
- La compréhension de ce qui se passe en nous (« psychopédagogie) et la bienveillance, ou acceptation inconditionnelle de la personne et du réel.
